Voyage en Amérique du Sud

dimanche, mars 26, 2006

Apprendre des autres ...

Arrivés au Parc de Talampaya, un gardien /vendeur de billets nous a reçu et nous a parlé en...français. Quelle surprise ! En plus, il parlait vraiment bien. Il nous a expliqué qu'il était content de parler avec les franÇais, de plus en plus nombreux.

Tous les soirs, il regarde TV5 et travaille son franÇais. Il a reçu d'une touriste une méthode et nous en a parlé d'une autre, impossible à trouver ici. Pour l'instant, il lit un prospectus de voyage sur l'Afrique, année 1996, alors promis, on lui fera un colis avec des bouquins à notre retour en France.

On espère un jour qu'il pourra venir nous voir en France...

En fait, quand je pense que je rechignais à travailler mon espagnol avant de partir...et que lui, il travaille juste pour avoir le plaisir de parler avec des touristes qui passent au Parc, j'ai honte. Je ne peux même pas, au bout d'un mois aligner deux phrases sans faire au moins 3 fautes énormes...(j'ai quand même fait des progrès !). Promis, ce soir j'apprends mes verbes irréguliers...

Sandra

Talampaya


Première experience du désert et du passage dans un canyon pour nous deux. ça s arrose !

Le bus nous a laché au bord de la route au milieu du désert, mais aux portes d un parc national. Donc il y avait tout de meme un grand batiment en dur, avec qq employés....
On a bien profité de notre lampe de poche, puisqu un court circuit en debut de soiree a privé tout le monde de courant jusqu au lendemain. Par ailleurs la cuisiniere a été évacuée parce qu elle gonflait de tous les cotés suite à une piqure d insecte, et son remplaçant a cramé notre bouffe à force de discuter comme une pie avec les rares touristes du soir....
On a planté la tente a proximité, et on a pu apprécier la difference de température entre le jour et la nuit.

Sandra gonfle son matelas

Le lendemain on a fait un tour en 4*4 avec deux guides rien que pour nous ! Bon avec Sandra on aime pas les 4*4 (surtouten ville), mais pour le coup on reconnait que c est hyper pratique. Coup de bol en plus, puisqu habituellement il y a deux guides pour une douzaine de touristes dans un minibus. C était géant. On a meme vu des condors et des guanacos sauvages (lamas en argentin).
Il y a un coin qu ils appelent " la cathedrale gothique ". Nous on leur a dit qu ils pouvait rajouter " de Strasbourg " dans le texte, puisque la couleur est identique à celle de Stras, et que la paroi fait 150 metres de haut. Mais les guides ont dit que ça suffisait pas, alors.....




Nos guides et le 4*4

Guillaume

Le jeu de la chasse aux trésors

Voila déjà un moment que je voulais vous expliquer les règles du jeu de la Chasse aux trésors, faÇon voyageur de longue durée, qui doit donc organiser tout au fur et à mesure.

J'ai pris conscience de ce jeu le jour où, pendant 2 heures, nous avons couru après une agence de bateaux pas chère pour aller de Buenos Aires à Colonia...chaque agence ou magasin nous a renvoyé à une nouvelle adresse et de fil en aiguille...on a abandonné...on n'a pas visité Colonia. 1-0, balle au centre.

Donc, voilà les règles : de fil en aiguille, de magasins en magasins, d'agences en agences, de centres d'information en centres de communication...

A la Rioja, le tour pour 20 euros au lieu de 80 au Parc de Talampaya, ca a marché comme sur des roulettes. On a eu en prime une nuit dans le désert, une panne d'électricité, une jeep pour nous deux avec un chauffeur et un guide...1 partout balle au centre.

Donc des fois, on gagne, des fois on perd (toujours pas trouvé de bouteille de gaz pour le camping), mais à chaque fois on rejoue...

Dernier jeu en date : le circuit Salta, Cafayate, Salta. Apres deux offices du tourisme, une agence de voyage, le choix est fait. On ne louera pas de voiture de location pour 2-3 jours, on ne fera pas le trajet organisé en mini-bus en 2 jours, on ne passera pas par la case départ, on ne touchera pas les 20.000 francs... mais, on prendra les collectivos, les remis (genre de taxis à partager avec d'autres passagers)... et on part 6 jours !

Allez, bon vent !

Sandra

jeudi, mars 23, 2006

La Rioja

On creve de chaud ! Plus on va au Nord et plus c est sec.... La vie est de moins en moins cher.... mais on arnaque de plus en plus les tourites.
Exemple : pour faire une excursion de deux jours dans le parc national pres de La Rioja, toutes les agences touristiques proposent un pack tout oragnise de 80 euros par personne. Apres deux heures passees á gerer nous meme notre trajet et telephoner aux gardiens du parc pour avoir si le camping est possible, on s en tire au total pour 20 euros par tete.... Comme quoi ca vaut le coup de prendre un peu le temps.

A La Rioja, les transports numero 1 sont les taxis pourris (la Renault 12 est la reine; pour en savoir plus, www.renault12club.com.ar) et les scooters / mobs. On se deplace en famille, meme á quatre :


Guillaume

Cordoba

On a passe qq jours á Cordoba. Rien de tres excitant au premier abord, quand bien meme c est la deuxieme ville du pays. On a bien accroche avec un couple d etudiants francais venus pour un semestre. Ils ont cours tous les jours de 18 á 23 heures ... autant dire qu ils vont faire 6 mois de bringue !

On profite de la proximite d Alta Gracia pour y faire un tour. C est tres chouette. On a visite une des plus vieilles estancias d Argentine, et la maison oú a grandit le "Che".

Guillaume

lundi, mars 20, 2006

Buenos Aires - les petits airs d'ailleurs

Il va sans dire que Buenos Aires est une ville vraiment cosmopolite...Tous les "porteños", les habitants de Buenos Aires ont des origines du monde entier...si bien que j'ai retrouvé dans la ville :
  • la douceur viennoise : nous avons visité l'opéra, un des 5 meilleurs au monde et nous avons même eu droit à un bout de répétition dans la salle de spectacle, à donner des frissons. Du coup, nous avons acheté des places pour aller voir le ballet de "Roméo et Juliette". Et le fin du fin, il y a un café ouvert depuis 1836, qui est autant une constitution que le Café Central à Vienne ou le Café Florian à Venise.
  • les parfums de l'Italie : dans presque toutes les assiettes ! On peut manger partout des raviolis frais, faits maison et boire du Fernet-Branca un peu de partout. Il y a même un parti politique qui se revendique être italien !
  • l'Espagne, bien sûr...avec ses maisons coloniales, ses tortillas, l'espagnol...bien sûr
  • et un peu Paris....aussi bien pour son style architectural que pour l'esprit fashion des habitants....Il n'est pas rare de trouver des magasins de vêtements de marque française et surtout des femmes habillées comme des mannequins qui se promènent dans la rue (ça c'est Guillaume qui a repéré...)

Voila donc une ville pleine de charme...Mais qui a su trouver au fil des années aussi son propre style : le Tango, la Boca (quartier multicolore) et tant de choses qui nous ont fait aimé cette ville et me donnent envie d'y retourner....

Sandra

Buenos Aires (suite et fin)

On a passe plus de temps que prevu a la capitale. La raison : y a plein de choses a faire et on s y sent tres bien !

L architecture est tres diverse, et egalement tres confuse :



Pendant quelques jours, on a partage notre temps entre :
  • les balades dans les quartiers, tous tres differents : la Micro Centro, la Boca, Puerto Madero, Palermo....

La Boca

Puerto Madero

  • les musees : Theatre Colon, Arts Modernes, Eva Peron....
  • les expos : avec notamment la Cow Parade, de passage ici

  • le Tigre, avec ses iles et sa circulation entre les maisons uniquement en bateau

la station d'essence du quartier

  • les sorties : bars et restos a Belgrano et Recoleta, ballet de Romeo et Juliette (classe !)
  • les aperos chez des argentins (remember la cuisniere avec qui Sandra avait papote dans le car nous amenant a Bariloche)

On serait bien reste, mais il faut bien profiter du reste du pays.... On est arrive á Cordoba ce matin. Il y fait une sacre chaleur.

Guillaume

PS : Les pieces de boeuf sont toujours aussi genereuses et bon marche. Ci dessous il y a au moins 400 grammes, pour moins de 3 euros.

mercredi, mars 15, 2006

Buenos Aires - les auberges

Comme Guillaume l' a dit dans le post précédent, le premier hotel réservé sur internet n'existait pas. Du coup pour la première nuit, on a dormi dans un vrai petit hotel. Le lendemain, on est parti. Même si la chambre n'était pas très chère (25 euros la nuit pour deux), c'est quand même deux fois plus que notre budget. Du coup le lendemain, on a trouvé une vraie auberge de jeunesse avce des vrais jeunes dedans, qui voyagent aussi en sacs à dos et aussi pour plusieurs mois.
Au bout de 2 nuits, nous sommes partis...Pourquoi ?
  • La chambre contenaient 12 lits, donc 12 sacs à dos par terre, 50 T-Shirt par terre, des caleçons, des chaussettes, des chaussures, des gateaux, des papiers....

  • Les premiers à se coucher se posent vers 2 heures du matin...les autres arrivent au fur et à mesure entre 3 et 7h
  • Les premiers à partir se lèvent vers 8-9 heures
  • Et ce sont tous des "backpackers" super coooools, qui aiment faire la fête toute la nuit (ici, rien ne bouge avant 2 heures du mat') et faire les loques le lendemain dans le salon de l'auberge. Je ne me sens pas forcément à l'aise avec gens-là. J'aime faire la fête, mais j'aime aussi pouvoir me lever tôt le matin pour me promener et visiter d'autres lieux que les plus branchés de la ville. J'aime rencontrer des gens, mais ca ne me dit rien du tout de me faire 20 nouveaux "amis" (d'où tu viens, combien de temps tu voyages et quel est ton programme, rien de plus) chaque soir en buvant de la bière.
Donc, on a changé d'auberge ce matin et on espère que ce sera plus pour des travellers tranquilles comme nous. Il y a bien différentes manières de voyager, à chacun son rythme, à chacun ses envies, à chacun son budget... Je ne suis pas une vraie backpacker et je l'assume.

Sandra

lundi, mars 13, 2006

Buenos Aires

On a atterri à Buenos Aires cette nuit.

En théorie, on devait arriver vers minuit et quelques à un hotel du centre ville réservé sur le Net. En pratique, on s est pointé à 3h00 du mat´ dans un autre hotel. Explication : notre vol a été retardé de 2 heures et demi, et une fois arrivés devant l hotel reservé, on s est apreçu qu il n'existait pas.

Ce matin en ouvrant les volets on est tombé sur un grand ciel bleu. On a changé de tenue par rapport à la veille : d'Ushuaia à ici, on est passé de 15 à 30 degrés.

Guillaume

mercredi, mars 08, 2006

Terre de Feu

On chasse l austral, un bien bel animal. Plus les jours vont et plus on le flaire !
Nous voilá donc installés pour qq jours á Ushuaia. C est pas une petite bourgade, mais une grande ville ! Mais c est vrainment paisible.
Pour y aller, on a passé le détroit de Magellan en bac. Des bébés orques suivaient le bateau pendant la traversée.


On s est baladé depuis Ushuaia sur les collines environnantes, et dans le parc national. Histoire de voir la baie d Ushuaia, le canal Beagle et la fin des Andes en panaroma géant.

Cet aprem on prend un bateau pour essayer de voir des elephants de mer, des phoques et des pingouins. On espere qu avec nos tetes de francais on va pas les faire fuire (y a pas de raison ?).

Demain soir go to Buenos Aires. Avec l avion, svp. En fait on trouvé un vol qui revient moins cher que le bus. La classe ! En gros ca fera 4 heures d avion au lieu de 40 en bus. Paaaaaaas mal !.......

Guillaume

Lions de mer

Torres del Paine

On est parti pour 6 jours dans un parc national super réputé en AmSud : Torres del Paine.
Nous voilá partis avec la tente et tout le necessaire pour tenir une semaine dans la nature (bouffe... etc).

Le premier jour, en dépit d un vent super fort, on est verni : les trois tours sont dégagées, on peut admirer ces parois de granit lisse immenses.

Le lendemain, c est la pluie qui nous réveille. On plie la tente sous la flotte, et c est parti pour une journée de marche sous des cordes. Les qq éclaircies nous permettent de mesurer combien c est beau autour de nous.

Le soir on arrive á notre second campement. On est trempé. Il continue de pleuvoir. Ca se rafraichit. On monte notre tente toute mouillée du matin, et on sacrifie ma serviette pour avoir le sol de la tente un peu moins mouillé á l intérieur. On constate avec bonheur que nos duvets sont encore secs. Pendant qu on utilise le rechaut sous la pluie, le garde forestier nous accoste pour nous conseiller vivement de deplacer notre tente ; elle est trop pres du torrent qui risque de déborder. On déplace la tente.....

Le lendemain on a nos duvets mouillés, et il continue de pleuvoir. On enfile notre deuxieme et dernier jeu de fringues sec, et on met les voiles. Nouvelle journée de marche sous la pluie. On reve de soleil, de voir dans deux jours le glacier Gray par temps clair.

En fin de journée on arrive á une auberge hors de prix. La météo annonce pour les jours suivants : température avoisinant zéro, vents violents, pluie continue. Avec Sandra on se regarde, trempés jusqu á l os, et on se dit : " Stop ! ". Tant pis pour le glacier Gray, on le verra en photo.

Pour rejoindre le bus, on traverse le lac Pehoe en catamaran. Café et chocolat á volonté. Ils sont dégueulasses, mais vu comme on est gelé depuis deux jours, on les trouve délicieux. Et je ne vous parle pas de nos matelas pourris le soir dans un bed and breakfast..... Un régal.... On a dormi comme des bébés.


Guillaume

mercredi, mars 01, 2006

El Chalten

On est parti pour El Chalten qq jours. Des le premier soir, Nadia et Romain nous ont rejoint á
l auberge de jeunesse. Ils avaient une banane jusqu aux oreilles en arrivant : visiblement leur journée d'auto-stop avait été épique, mais poilante.

Alors El Chalten, c est 4 heures de route non revetue, et á l'arrivée un cul de sac avec 500 habitants á tout casser. Mais ca construit de tous les cotés. Donc pour ceux qui iront ici dans 3 ou 4 ans, y aura une belle route revetue tout le long depuis El Calafate, et á Chalten sans doute une piscine, un golf, un casino.....
Heureusement tout ce qui est autour est protégé : on peut pas faire pipi n importe oú dans la nature !
Depuis El Chalten en qq heures de marche, on se retrouve au pied de glaciers, surplombés par les plus beaux sommets de Patagonie : le Cerro Torre et Le Fitz Roy. De ce qu'on a compris, ces deux aiguilles sont le reve tourmenté de nombreux alpinistes. Nous á défaut de les escalader, on les a photographié dans tous les sens.


Hier soir on a dit au revoir á notre chouette couple de francais, autour d'une Quilmes, la biere number one en argentine.

Demain on part pour une marche de 6 jours dans le parc Torres del Paine, donc on vous pourra pas balancer des news d ici une semaine.


Guillaume

PS : Désolé pour les photos, mais ca rame trop le Net par ici. On en mettra plein des qu'on pourra.

El Calafate

Aller au parc national des glaciers depuis Bariloche, c est long : 30 heures de bus ! ca laisse le temps de voir le désert patagonien : des cailloux , quelques petites montagnes, des milliards de petites touffes jaunes, quelques guanacos (les cousins des lamas) et deux ou trois maisons sur parfois plus de 200 kilométres !

El Calafate : encore un coup oú on arrive á 1h00 du mat dans un bled qu on connait pas. A peine arrivés au camping on tombe sur un couple de francais : Romain et Nadia. Ils sont partis de France il y a trois semaines pour un tour du monde d un an. On va passer 5 jours avec eux.

Des le lendemain, on loue une voiture á 4. Cette idée va s avérer géniale. Le soir meme on plante la tente au bord a qq centaines de metres du glacier Perito Moreno. On voit rien, il fait nuit. En plus il se met á pleuvoir, donc on fait l'apero et le repas dans notre tente. Et ben ca a été une belle pendaison de crémaillere !
La nuit on entend régulierement des bruits de tonnerre : ce sont des blocs de glace qui se décrochent du glacier et se fracassent dans le lac plusieurs dizaines de metres en contrebas.

Le lendemain au petit matin c etait la grande classe : pas un touriste hormis qq photographes silencieux, et un arc en ciel sur le glacier. Une bonne heure pour admirer ce monstre.


En partant, on croisait les tout premiers bus de la journée remplis de centaines de touristes...

La journée était pas finie, et ca a pas été facile : sieste au bord du lac Roca.


Guillaume

Les rencontres

D'une maniere generale, ici, tout le monde est gentil (tout le monde il est beau et les petites fleurs et les nuages et les arcs en ciel...arrete Sandra, on est pas au pays de Candy !). Donc, par exemple, quand on demande notre chemin, si la personne ne sait pas, elle va arreter quelqu'un d'autre, qui peut lui-meme demander a qq d'autre ect...ca fait vite du monde...

Au camping de Pucon, on avait pas encore de camping gaz. On demande a la reception si la cuisine est accessible...Non, ce n'est que pour l'hiver, mais vous pouvez toujours utiliser ma cuisine, nous repond la receptionniste ! On a pas ose, alors on a demande a nos voisins chiliens ...On est repartis non seulement avec nos pates cuites, mais aussi avec la carte de Bariloche, la prochaine destination qui etait prevue...

Une autre fois, quand on a loue des VVT et que au bout de qq km, la chaine de velo de Guillaume lache...on se trouve juste a ce moment-la devant une petite cabane ou une gardienne fait la circulation du petit pont de bois...Tout de suite, elle nous fourni marteau et petite pierre pour tout reparer...Ni vu, ni connu, on a pu continuer notre petit tour!

Dans le bus, on a rencontre une consultante en gastronomie argentine. Au premier arret, apres avoir echanger quelaues recettes, elle a appellé sa fille qu'elle m'a passé au telephone ! Elle va nous aider pour reserver une chambre a Buenos Aires.

Et je ne vous parle pas des francais de El Calafate...

C'est un peu en vrac, mais cela represente bien les petits gestes que tout le monde est pret a apporter...et qui font que toutes les petits incidents deviennent des moments de rencontres...(oui, je sais papa, je me mefie quand meme...)

Sandra

Les bus - en semi-cama

Je vous avais promis la derniére fois de vous expliquer comment on fait pour passer 30 heures de bus sans etre completement casse...

Tout commenca a Valparaiso...On a pris un bus TURBUS. Le chauffeur a toujours un compagnon qui est un peu l'hotesse de route du bus. Ce dernier ferme doucement les rideaux quand tout le monde commence á dormir et donne á chacun une couverture et un petit oreiller. Les sieges s'inclinent á 45 degres et on dort presque comme des bébés jusqu'au moment oú...c'est le petit matin et le gentil monsieur m'apporte un nescafe sur un plateau avec un petit sandwich...La classe ! Depuis ce jour, j'aime prendre le bus, meme si finalement, le service n'est pas toujours était aussi attentionné.

Sinon, des fois, il fait 35 degres puis d'un coup 15 degres...La climatisation n'est pas encore tres bien maitrisee...Les films sont presque tous des navets et les routes se tranforment en pistes caillouteuses et chaotiques...Mias le bus, c'est quand meme super !

Bariloche



ARGENTINA !!!!

On est passé en Argentine. La route pour y aller était tres belle, elle franchissait les Andes. Sandra a beaucoup papoté avec une argentine dans le bus. A défaut de progresser en espagnol (la dame parlait bien francais), elle est devenue un peu plus experte dans un autre domaine : cet argentine écrit des bouquins de cuisine.
Au passage á la frontiere, les douaniers n'ont fait ouvrir qu'un seul sac pour tout le bus. C est tombé sur celui de Sandra ! RAS
On est arrivé á San Carlos de Bariloche á 0h30, sans un sou argentin, á 3 km du centre ville. Une bonne heure plus tard, on était sous la tente au camping du coin. Maintenant on regrette plus du tout de trimballer en permanence les 3 kilos de la tente sur le sac á dos.

Le premier jour á Bariloche, on s est baladé sur la péninsule Llao Llao (Bariloche est au bord d un grand lac avec des montagnes autour). On a eu le loisir une fois sur place d apprendre que le seul bus qui pouvait nous ramener en dehors de la péninsule ne fonctionnait plus depuis la veille, et ceci pour toute l année. Une ballade dans Bariloche et le long du lac nous permis de comprendre qu on était dans le Megeve argentin cette fois.
Et c est lá qu on a rencontré un couple terrible (on ne le savait pas encore). Gabriel et Esperenza sont respectivement argentin et espagnole. Ils bossent un peu partout dans le monde, le temps de mettre un peu de sous de coté pour partir en vacances. Ils ont fait tous les boulots possibles et inimaginables. Au départ ils sont venus naturellement vers nous, voyant qu on s'appretait á acheter des billets super chers pour une route mythique mais franchement pénible et source d arnaque, pour aller vers le Sud de la Patagonie. En échange on leur a dit les trucs á faire dans le coin.
V'la t'y pas qu on les retrouve le lendemain en haut d une colline qui offre le plus joli panorama du coin. Ils nous proposent de faire le soir un barbecue, comme on était au meme camping.




Et ca a été LA soirée. Gaby a assuré une cuisson du boeuf parfaite, le vin rouge qu on avait pris leur allait tres bien. On a discuté de leur vie et de l Argentine pendant des heures, avant de rejoindre autour du feu un groupe de jeunes de Buenos Aires en vacances ici. Ils ont chanté des chants argentins avec une belle voix, en nous faisant boire du maté (la boisson traditionnel du coin, un genre de thé mais en bien plus fort). Comme ils n avaient pas du boire que du maté avant, ils ne s arretaient plus de chanter au beau milieu de la nuit. Ce fut un cauchemar pour le gardien du camping.

Le départ de Bariloche s est fait sous la pluie et dans la boue. Un régal pour le démontage et le rangement de la tente.


Guillaume

Pucon

Ca y est on a le temps de rentrer dans le détail !

Depuis Valparaiso, on est allé au Sud vers la région des lacs. Ca nous a pris une nuit de en car ; Sandra vous a raconté en détail ces bus formidables.

Pucon, c est un peu le Megeve des Chiliens : chalets, boutiques spécialisées, plus de 4*4 que de voitures.... pas tres sympa donc. Par contre autour .... Un super volcan enneigé avec de la lave qui jaillit en permanence dans le cratere.

Lac et Volcan Villarricca

Nous on s est contenté de se balader dans un parc national pleins de lacs et d arbres surdimensionnés (une racine = un tronc en France). Le trajet aller retour en minibus sur route caillouteuse nous a permis d apprécier le coup de volant des chauffeurs du coin. Certains d entre eux mériteraient de faire un essai en championnat du monde des rallyes. Le soir on est allé dans des thermes en plein air, au bord d une riviere. Le lendemain on a fait un bout du tour du lac Villarrica en VTT.

On a retrouvé dés notre arrivée á Pucon Simon, un anglais déjá rencontré á Santiago. L occasion de faire avec lui les randos et un premier barbecue au camping. Sa voisine allemande Carmen s est joint à nous.


Guillaume