Voyage en Amérique du Sud

vendredi, février 24, 2006

Nouvelles brèves de El Calafate

Ouf, on a traversé le désert ! Je reprends depuis le début. On va la faire brève parce aue ici, c'est un peu comme à Chamonix, donc tout coûte plus cher qu'ailleurs.

Depuis Valparaiso, on a pris le bus pour Pucon et on a vu le Volcan, on a fait un promenade dans un Parc naturel, on est allé dans les thermes et on a même fait du VVT !

Ensuite, on est passé du côté argentin, on s'est arrêté à Bariloche. Le paysage est plutôt suisse avec son lac, ses chocolats et son fameux téléphérique, qu'on a fait, bien sûr, en tant que parfaits touristes !

On est partis de Bariloche sous la pluie, dans la boue, on a plié la tente pour ne la ressortir que 35 heures plus tard, après notre grande traversée de la Pampa, en bus et sans escales (ou juste de 20 minutes pour manger quelques empanadas (chaussons frits, très souvent à la viande), boire un café...









l'experience des plaines de Patagonie








Enfin, on expliquera mieux la prochaine fois comment on fait pour faire autant de bus et monter la tente à 1 heure du matin sans perdre notre énergie et notre enthousiame, comment se passe une soirée au camping (ça finit souvent en barbecue) et on vous racontera les rencontres de gens formidables...

Sandra

mardi, février 14, 2006

Valparaiso

A y est le Pacifique est en vue !!!

Du moins juste les bâteaux, Valparaiso n'est pas connue pour ses plages. Plus pour toutes ses collines, et ses ascenseurs tous vieillots du début du 20 ème, qui permettent de les gravir.

En fait ça ressemble un brin à Clermont sauf que c'est pas du tout pareil ! Il y a donc la mer en plus, et surtout d'innombrables petites maisons recouvertes de tôles. Elles sont toutes agglutinées à flan des collines et de toutes les couleurs, et au final l'ensemble est très joli ! Et on ne vous parle pas de certaines ruelles très très belles, avec des pentes de dingue (Dudu, je suis formel, le Ford Transit il pourrait pas monter, même en première).



Ce matin, on est allé visiter une autre maison du poète Pablo Néruda : la Sebastiana. Elle offre assurément la plus belle vue sur la baie de Valparaiso. A midi on s'est mis au goût de la règion en mangeant du merlan fris et un bouillon de fruit de mer. C est bon mais ça bourre pas mal !

Le marché aux fruits offre de belles surprises (les chats s'y sentent vraiment chez eux !) :



Demain, go to the Sud, à Temuco. Y a plus de dix heures de bus, donc on voyagera de nuit, ça passera plus vite (et oui au Chili c'est pratique bcp de bus proposent l'option couchettes).

A bientôt

Guillaume


P.S : Spéciale dédicace pour Audrey qui vient de terminer sa première moufle au crochet.

dimanche, février 12, 2006

Santiago (suite)

Une bien bonne soirée hier.

Sandra savait qu'il y avait dans la ville l'amie d'une amie à elle. Il s'ávère qu' elle habite à trois rues de notre auberge ! Vu l'étendue de Santiago, on peut dire que c'est assez dingue. Au final elle nous ont invité à manger chez elle. On a bien profité de sa terrasse, à l'abri sous un abricotier. Nos deux hôtes (Marianne et son copain chilien Cristobal) nous ont cuisiné du bon poisson accompagné de vin blanc du coin. On était chargé du dessert, mais on a bien faillit se louper. Heureusement qu' un client du Cybercafé nous a poursuivi dans la rue pour nous rendre la belle tarte à la fraise que Sandra avait oubliée à côté du clavier de son ordinateur.....

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Aujourd'hui c'était la journée culturelle.

Ce matin on est allé au musée d'art pré-colombien, qui regroupe toute une collection d'objets d'art de diverses civilisations d'Amérique centrale et du Sud depuis des millénaires avant JC. On a pu mesurer combien les peuples Chime, Mapuches, Mayas... etc, étaient balèzes (pour pas dire au top) des techniques de tissage.
Après quoi on est allé visiter l'une des maisons du poète Pablo Neruda, dans le quartier de Bellavista. Une maison aux mille recoins avec des objets de déco du monde entier. Toute l'architecture intérieure a été dédiée à ses deux passions : les femmes et la mer. Enfin cette maison était surtout consacrée à sa maitresse...

Dans le quartier de Bellavista



Demain on met les voiles, direction Valparaiso, une ville balnéaire à une centaine de bornes d'ici.

A bientôt

Guillaume

samedi, février 11, 2006

La Casa Roja et Santiago du Chili

Nous voici donc a la Casa Roja : c est la maison des routards ! Une grande maison coloniale, avec pleins de chambres et pleins de jeunes avec des enormes sacs a dos. Donc, j ai tout de suite compris un truc : on est pleins de jeunes du monde entier en quete d aventure, a aller d auberges en auberges pour le trip, pour plusieurs mois...et on discute ensemble en buvant de la biere ou en faisant la lessive a la main. A noter : on a rate le barbecue pour cause de decalage horaire, on est arrive une heure trop tard !

Visite de Santiago : c est la capitale et comme dit Guillaume "ils ont rien a nous envier". On voit quand meme pas mal de choses pas comme chez nous, en vrac :

  • des buildings juste a cote des eglises
  • des marchands de hot-dog (completo) a tous les coins de rue
  • des palmiers sur les places publiques
  • des chants religieux qui sortent des hauts parleurs sur la colline de Cristobal, dominee par la Sainte Vierge (c est pas Rio, mais presque)

Mais il faut dire que nous n avons qu'un petit apercu de la ville, cette derniere s'etendant sur plusieurs dizaines de km...enfin, c'est tres grand quand meme !

Demain, on fera le musee de la civilisation pre-colombienne, comme ca, on en saura un peu plus...et on essayera de decharger les photos pour habiller le blog.

Merci a tous pour vos commentaires et a plus pour de nouvelles aventures !

Sandra

Premières péripéties

L' imprévu : c'est parti !

La première nuit ne s'est pas du tout passée comme prévu. En théorie, nuit dans l'avion de Paris à Sao Paulo. En pratique : nuit gratuite à l´hotel Hilton.
La raison ? On a décidé de prendre notre temps, tout simplement... Non en réalité, une pièce défectueuse sur notre avion a containt la TAM (le Air France brésilien) à inviter gracieusement tous les passagers à l'hotel le plus proche.



Alors que nombre de passagers râlaient à l'accueil pour retards professionnels, remises en cause du planning de voyages organisés, deux touristes partis pour plusieurs mois restaient calmes et sereins à qq mètres de là. Après tout on est pas à un jour près ?
Au final, un décor étonnant : sous nos yeux ébahis ont défilé le hall marbré, les ascenseurs de verre, la salle de bain avec ses huiles essentielles, le mini bar...



Pour le dépaysement c' était donc reporté, mais le trajet en navette de l'aéroport à l' hotel nous a permis de prendre un peu la température. Les brésiliens braillaient et rigolaient de tous les cotés.

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Pour la seconde nuit, même topo, mais à Sao Paulo : hotel payé par la TAM. Cétait pas le Hilton, mais ça restait super chic. On a eu le buffet d'offert à une heure du mat', avant de se coucher pour une petite nuit (lever 6 heures pour prendre l avion vers Santiago). Le temps du repas on a sympathisé avec une brésilienne qui nous a dit qu'on avait vraiment pas des têtes de français, parce que ceux ci avaient des visages de chats. Elle a précisé qu'elle voyait pas d'où pouvait venir la tête de Sandra, et que la mienne était espagnole...

Au final on a rien vu de Sao Paulo, il faisait nuit et on était loin du centre. On a quand même apprécié ses 25 degrés le soir et son impressionnante humidité. La nuit à l' hôtel, je me suis rappelé une délicieuse sensation estivale : vous savez, quand vous avez envie d' enlever dix couches de fringues pour vous endormir, alors qu' il ne vous en reste plus qu'une...

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On a faillit pas partir de Sao Paulo : un gros bordel pour une histoire de séjour temporaire sur le territoire le temps d' une nuit. En effet la veille au soir les employés de l' aéroport n' avaient pas pris le temps de tamponner nos passeports à notre arrivée vu la précipitation, et le bordel provoqué par notre vol décalé. Du coup à l'heure d'embarquer pour Santiago du Chili, personne ne voulait prendre la responsabilité de nous laisser quitter le territoire. On a pas compris, mais on est resté un bon moment aux douanes sans trop savoir ce qui allait se passer...
Chouette !

Sao Paulo -> Santiago en avion : si vous avez un brin peur lorsque l´avion effleure les montagnes à la fin du trajet, c'est normal : Santiago est vraiment au pied des Andes. Ici on confirme que c'est bien l' été : entre 25 et 30 degrés !

Sur 200 mètres à faire à la sortie des douanes et la navette pour le centre ville, je pense qu'il y a bien 20 personnes qui nous ont accosté pour monnayer des services en tout genre. On a tracé, sinon on y serait encore.

Une heure plus tard, on avait (enfin) rejoint notre auberge de jeunesse près du centre ville. On l'attendait tellement qu'on s'y sentait comme à la maison !


Guillaume

mardi, février 07, 2006

J-1

Bonjour à tous,

Voila notre premier message sur le blog, c'est bientôt le grand départ !
Pour ceux qui ne connaissent qu'un des deux globe-trotter-bloggers, on va faire une première petite présentation:
  • Guillaume : c'est un pote que j'ai rencontré à Strasbourg dans mon école. Pour faire plus court, on l'appellera Touf (on le sait, c'est pas nouveau...)
  • Sandra : c'est moi, une pote à Guillaume qu'il a rencontré à Strasbourg dans son école. Pour faire plus court, on m'appellera Louf (on le sait, ça ne date pas d'hier non plus).
Maintenant, on va faire un bilan de ce qu'on a fait et de ce qu'il nous reste à faire avant le départ:
Fait :
- achats divers et variés : on a calculé que finalement avec nos sacs à dos , duvets...on en avait pour beaucoup moins cher qu'une maison !
- vaccins : le docteur nous a dit qu'à nous deux on avait un niveau d'anticorps de compétition
- les photocopies de tous les documents importants en double ou en triple exemplaires...un dans chaque poche, avec un peu de chance, il nous en restera au moins un à la fin du séjour
- des fleurs pour Maman Maryse
- des coups de fils de dernier jour (on le sait, on en a oublié...pardon)

A faire :
- finir de remplir le sac
- finir de rentrer toutes vos adresses email (ras le bol <- c'est Touf qui m'a fait écrire ça)
- prendre les cachets pour la crève <- c'est Touf qui est concerné
- prendre le train à l'heure, prendre le bon avion, ne pas oublier les billets...
- apprendre à parler espagnol couramment en 2 heures

En fait, j'ai du mal à y croire, tout simplement.

Bien à vous

Sandra