L' imprévu : c'est parti !
La première nuit ne s'est pas du tout passée comme prévu. En théorie, nuit dans l'avion de Paris à Sao Paulo. En pratique : nuit gratuite à l´hotel Hilton.
La raison ? On a décidé de prendre notre temps, tout simplement... Non en réalité, une pièce défectueuse sur notre avion a containt la TAM (le Air France brésilien) à inviter gracieusement tous les passagers à l'hotel le plus proche.
Alors que nombre de passagers râlaient à l'accueil pour retards professionnels, remises en cause du planning de voyages organisés, deux touristes partis pour plusieurs mois restaient calmes et sereins à qq mètres de là. Après tout on est pas à un jour près ?
Au final, un décor étonnant : sous nos yeux ébahis ont défilé le hall marbré, les ascenseurs de verre, la salle de bain avec ses huiles essentielles, le mini bar...
Pour le dépaysement c' était donc reporté, mais le trajet en navette de l'aéroport à l' hotel nous a permis de prendre un peu la température. Les brésiliens braillaient et rigolaient de tous les cotés.
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Pour la seconde nuit, même topo, mais à Sao Paulo : hotel payé par la TAM. Cétait pas le Hilton, mais ça restait super chic. On a eu le buffet d'offert à une heure du mat', avant de se coucher pour une petite nuit (lever 6 heures pour prendre l avion vers Santiago). Le temps du repas on a sympathisé avec une brésilienne qui nous a dit qu'on avait vraiment pas des têtes de français, parce que ceux ci avaient des visages de chats. Elle a précisé qu'elle voyait pas d'où pouvait venir la tête de Sandra, et que la mienne était espagnole...
Au final on a rien vu de Sao Paulo, il faisait nuit et on était loin du centre. On a quand même apprécié ses 25 degrés le soir et son impressionnante humidité. La nuit à l' hôtel, je me suis rappelé une délicieuse sensation estivale : vous savez, quand vous avez envie d' enlever dix couches de fringues pour vous endormir, alors qu' il ne vous en reste plus qu'une...
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On a faillit pas partir de Sao Paulo : un gros bordel pour une histoire de séjour temporaire sur le territoire le temps d' une nuit. En effet la veille au soir les employés de l' aéroport n' avaient pas pris le temps de tamponner nos passeports à notre arrivée vu la précipitation, et le bordel provoqué par notre vol décalé. Du coup à l'heure d'embarquer pour Santiago du Chili, personne ne voulait prendre la responsabilité de nous laisser quitter le territoire. On a pas compris, mais on est resté un bon moment aux douanes sans trop savoir ce qui allait se passer...
Chouette !
Sao Paulo -> Santiago en avion : si vous avez un brin peur lorsque l´avion effleure les montagnes à la fin du trajet, c'est normal : Santiago est vraiment au pied des Andes. Ici on confirme que c'est bien l' été : entre 25 et 30 degrés !
Sur 200 mètres à faire à la sortie des douanes et la navette pour le centre ville, je pense qu'il y a bien 20 personnes qui nous ont accosté pour monnayer des services en tout genre. On a tracé, sinon on y serait encore.
Une heure plus tard, on avait (enfin) rejoint notre auberge de jeunesse près du centre ville. On l'attendait tellement qu'on s'y sentait comme à la maison !
Guillaume